Roxane Murcier aux Chpts ile-de-france en salle d'épreuves combinées benjamines

Abandon aux championnats LIFA épreuves combinées! Roxane Murcier benjamine première année à la présentation du saut en hauteur raisonne dans sa tête le nom de toutes ses concurrentes. J’ai peur, je suis stressée. Pas de la compétition, non, mais de mon corps et de sa trahison le jour le plus important de sa vie peut-être. Une heure avant sur le stade d’échauffement, je suis incapable d’enchaîner des lignes tellement par peur que ma cuisse me fasse souffrir. Cette douleur, je ne veux pas l’entendre. Pas aujourd’hui, demain peut-être, mais pas aujourd'hui. Début su saut en hauteur première épreuve, je me lance comme une fusée mais très vite mon corps me rappelle à l’ordre, je ne comprends pas ce qui m’arrive. Ma tête me dit c'est pas grave ça va passé et une douleur est là je passe 1,15 au premier essai ensuite je tente une deuxième barre 1,18 aussi au premier. A 1,21 mètres je me lance et une douleur brutale et violente me contraint à abandonner.  je m’effondre en larme dans les bras de Jackie, un rêve, des efforts qui s’envolent à cause d’une douleur non localisée. 

Roxane un exemples à suivre et qui doit servir de leçon à tous car elle a pris la meilleur décision de ne pas faire la suite de la compétition au détriment de sa futur saison. Chapeau mademoiselle!

L'athlétisme doit être bien dosée et l'athlète doit être à l'écoute de son corps quand elle est pratiquée de manière intensive. Chaque séance est importante, rien ne doit être laissé au hasard et surtout avertir le coach de la moindre alerte physique. 

Une fois diagnostiquée, la blessure doit être prise au sérieux. Malgré son désarroi, l’athlète doit prendre conscience qu’il doit écouter et soigner son corps. 

Une bonne guérison et une récupération rapide demandent un effort. Règle numéro une : accepter son sort et dramatiser le moins possible. 

Alors aussitôt on se fixe alors très vite de nouveaux objectifs : se reposer, voir un médecin , se soigner, ne pas échapper aux nombreuses séances de rééducation. En résumé : s’impliquer dans sa guérison comme l’on s’implique dans son programme d’entraînement. Chaque journée passée nous rapproche du jour où l’on enfila de nouveau ses training.

 Le manque d'effort est en effet le gros problème de l’athlète qui court tout le temps après les compétitions et qui, du jour au lendemain, se retrouve au repos complet. Nous sommes en manque ! Attention ne pas de venger sur la nourriture et surtout ne pas s'isoler car les coachs de l'ACSAM sont là pour vous dans l'accompagnement de ce moment difficile!

Bruno